Peinture acrylique sur toile
Dimensions : 100 x 73 cm
Marguerite Soubeyran (1894 – 1980)
En 1929, dans la Drôme, Marguerite Soubeyran cofonde avec Catherine kraft l’école de Beauvallon. Cette école alternative, à la pédagogie active, accueille des enfants « difficile ». Pendant la guerre, elle devient résistante française en lien avec Londres. Elle parviendra avec l’aide de 2 institutrices, Simone Monnier et Catherine Krafft, à sauver une centaine d’enfants juifs tout au long de la guerre. Elle leur
fournissait de faux papiers et les mêlait aux autres enfants de l’école.
En 1969, elle est reconnue Juste parmi les nations pour avoir protégé des enfants juifs lors de la Seconde Guerre mondiale.
Catherine Kraft (1899 – 1982)
co-fondatrice avec Marguerite Soubeyran de l’école de Beauvallon. Catherine Kraft en sera le pilier en ce qui concerne l’intendance, la gestion des comptes, l’organisation matérielle de l’école … Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’école de Beauvallon abritera des enfants juifs envoyés par l’oeuvre de secours aux enfants. Elle fut elle aussi reconnue pour son action comme « juste parmi les nations » en 1969.
Elisabeth Eidenbenz (1913 – 2011)
Infirmière pour la Croix-Rouge suisse. Elle a sauvé 597 enfants espagnols, tziganes, juifs de Septembre 1939 à Avril 1944 en créant une maternité grâce à des fonds privés Suisse. Cet argent a permis aux femmes des camps d’internement, d’accoucher et de sauver leur nourrissons d’une mort certaine.
Des bébés de 22 nationalités ont ainsi échappé à leur funeste destin.
Elle estime avoir accompli son devoir.
Néanmoins, toute sa vie, Elisabeth regrettera de n’avoir pu empêcher l’arrestation d’une mère juive.
Elle poursuit son action humanitaire en Autriche après la guerre en s’occupant d’un centre de réinsertion pour femmes.
Irena Sendler (1910 – 2008)
Résistante polonaise qui a sauvé 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie.
Elle les cachait dans des valises, sous des ordures, dans des ambulances, … se glissant avec eux dans un trou dans le mur, par des caves ou des canalisations.
Ensuite elle les confiait, sous de fausses identités, à des familles de confiance.
Prévoyante, Irena gardait précieusement la véritable identité de chaque enfant sauvé, pour qu’il puisse retrouver leur famille d’origine après la guerre.
Diana Budisavljević ( 1917–1978)
Militante autrichienne qui organisa le sauvetage de 12.000 enfants, en majorité serbes, des camps de concentration de Jasenivac et Stara Gradiska. A l’issue de la guerre, malgré son héroïsme, elle devient invisible parce que les autorités ne lui sont pas favorables1. Elle vivra à Zagreb avec son mari jusqu’en 1972. Elle meurt le 20 août 1978, âgée de 87 ans, dans l’indifférence totale.
Ces femmes
aident à croire en
l’humanité
Visite interactive commentée par Lou, avec présentation dans leur contexte historique et sociétal des femmes mises en lumière par l’exposition. (RV Club Famille)
Rendez au Club Famille
16 Avenue de Laon à Reims
Samedi 16 Mars – 16h00 / 18h00
Jeudi 21 Mars – 19h / 21h30
Lundi 25 Mars – 19h / 21h30
Dimanche 7 Avril – 14h / 17h
Samedi 23 Mars – 20h / 3h00