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Création numérique
Dimensions : 100 x 70 cm
A travers à l’histoire et lors des guerres, de très nombreuses femmes se sont illustrées en faisant preuve de force et d’un courage inébranlable. L’exposition SACRÉes Nanas en montre un exemple lors de la première guerre mondiale.
Mairi chiisholm et Elsie knocker :
Mairi nait écossaise et
déménage en Angleterre enfant. Son père féru de moto lui transmet très tôt sa passion. A 18 ans elle rencontre Elsie (1884-1978), infirmière et amatrice de mécanique aussi. Membres toutes les 2 du club gypsy motorcycle.
En 1914 elles traversent la Manche pour rejoindre the flying ambulance corps. Puis partent pour Westhoek (région franco belges dans la province de Flandre occidentale) où elles acheminent les blessés à longueur de journée. De nombreux soldats meurent lors des transferts.
Ingénieuses, elles installent 1 poste de secours à quelques pas du front et prodiguent les premiers soins avant de conduire les blessés à l’hôpital.
Nov 1914 : elles établissent 1 autre poste dans les caves d’une habitation à moins de 50m de la ligne de front. Elles vivent avec les blessés dans des conditions d’extrême précarité.
Mairi & Elsie ont sauvé un nombre incalculable de vies, traînant les blessés derrière la ligne de front et allant dans les tranchées pour secourir les victimes. Elles déménageront à de nombreuses reprises pour se cacher des allemands.
Elles recueille un chien errant qu’elles rebaptisent « shot ». L’animal leur sauve plusieurs fois la vie en les avertissant de l’arrivée des nuages de gaz.
Fin de la guerre, Elsie est grièvement blessée par l’attaque chimique du 17mars 1918. Elle est sauvée de justesse et est rapatriée à Londres.
Mairi s’en tire miraculeusement et décide une fois sur pied, de retourner seule au front. De nouveau gravement blessée, elle est évacuéee l’hôpital.
Elles seront toutes les deux décorées :
Mairi termine sa vie en Écosse à Nairn. Ne s’est jamais mariée et n’a pas eu d’enfants. Les attaques au gaz ont rendu sa santé très fragile, ce qui ne l’empêche pas de participer à des courses de voiture. Elle sera emportée par 1 cancer des poumons à 85ans.
Les atrocités de la guerre n’ont pas dissuadé Elsie qui a continué à s’ investir dans les soins infirmiers. Partant de nouveau sur le front de la deuxième guerre mondiale.
Pour revenir en Angleterre, où elle vivra jusqu’à sa mort à Ashtead. Elle s’éteint à 94ans.
Nicole Girard-Mangin : seule femme médecin au front (1878-1919)
Née le 11 octobre 1878 à Paris, issue de la petite bourgeoisie de la Meuse. A 18 ans, elle commence des études de médecine qu’elle arrête pour épouser en 1899 André Girard. Le couple est exploitant en Champagne, divorce en 1903. Elle reprend ses études de médecine qu’elle termine avec 1 thèse sur les produits cancéreux en 1906.
Elle travaille dans 1 dispensaire à Beaujon poursuivant ses recherches et travaux sur la tuberculose et le cancer.
A la déclaration de la guerre 1914, elle bouscule les règles se porte volontaire sans préciser qu’elle est 1 femme. L’armée manque de médecins et elle est intégrée en dépit de quelques résistances. Elle est mobilisée le 2 août 1914 et affectée à Verdun. Elle fait preuve d’un courage hors norme en refusant d’abandonner les blessés dont elle s’occupe losqu’un ordre d’ évacuation est donné.
Elle est légèrement blessée au visage mais continue d’opérer sur le front.
Elle se déplace sur le champ de bataille dans 1 sorte d’ambulance, accompagnée d’un brancardier et d’un infirmier au mépris des obus qui tombent.
Elle officie ensuite sur le front de la Somme(pas de Calais). A l’hôpital elle prend en charge les malades de tuberculose.
Fin 1916,malgré des réticences de l’armée, elle obtient le grade de médecin aide-major. Elle prend la direction de l’hôpital Édith-Carell à Paris et assure la présidence du conseil d’administration, continuant ses interventions auprès des blessés.
Après la guerre, elle s’investit dans la croix rouge et intervient lors de conférences sur le rôle tenu par les femmes pendant la guerre. Elle est à l’origine de la création de la Ligue nationale contre le cancer, maladie dont elle se sait atteinte et condamnée.
Le 6 juin 1919, elle est retrouvée morte au côté de son chien. La cause de son décès reste floue.
Mais la mort de Nicole est très certainement dues à 1 excès de fatigue lié à son état de santé et/ou à un suicide par overdose médicamenteuse.
3 soignantes qui ont passé
la guerre à sauver des vies
avec les mêmes risques
et le même courage que
les combattants
masculins.
Visite interactive commentée par Lou, avec présentation dans leur contexte historique et sociétal des femmes mises en lumière par l’exposition. (RV Club Famille)
Rendez au Club Famille
16 Avenue de Laon à Reims
Samedi 16 Mars – 16h00 / 18h00
Jeudi 21 Mars – 19h / 21h30
Lundi 25 Mars – 19h / 21h30
Dimanche 7 Avril – 14h / 17h
Samedi 23 Mars – 20h / 3h00