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Photo composition numérique.
Dimensions : 120 x 75 cm
Miriam Makeba:1932-2008.
Chanteuse.
Née en 1932 (Afrique du sud)
l’apartheid : régime politique et social qui imposait 1 discrimination brutale à la communauté noire et accordait aux blancs un statut social et politique supérieur.
Après sa naissance elle est envoyée en prison avec sa mère qui doit purger une peine de 6 mois pour vente d’ alcool (interdite aux noirs).
Elle perd son père à l’âge de 5 ans..
Dès sa plus tendre enfance Myriam a été mue d’ un désir inébranlable de justice, face aux discriminations, aux humiliations, qu’elle et les siens eurent à subir. Les enfants noirs comprenaient vite qu’il fallait se méfier des blancs.
Elle arrête ses études à 16 ans, devient nourrice chez les blancs qui la maltraitairent. Elle fait des ménages, lave des taxis.
Elle recontre Gooli qui l’a viole au début de leur rencontre.
Elle se retrouve enceinte à l’âge de 17 ans. Donne naissance à Bongi.
En 1950. Gooli l’épouse. Au début elle ne chante que pour sa fille.
Gooli devient 1 homme violent, il l’a bat, la trompe même avec sa sœur. Ce fut un vrai cauchemar!!! il l’a frappe un soir alors qu’elle a son bébé dans les bras. Elle se réfugie auprès de sa gd mère et mère. Sa mère lui demande de guérir son âme. Elle devient choriste.
Elle est repérée par les Manhattan Brothers et devient leur chanteuse. Elle devient à 21 ans » Miriam Makeba » une chanteuse professionnelle Sa fille et sa mère la rejoignent. .
Devenue une chanteuse célèbre, elle répétera
: » je ne chante pas des sujets politiques, je suis le reflet de ce qui se passe dans la rue. »
Son engagement forgé en raison de son appartenance à une communauté opprimée n’était pas une idéologie. ce qui la guidait, c’était sa fidélité à ses ancêtres et à sa famille humiliés jour après jour par les Blancs. Elle n’eut jamais d’ambitions politiques.
La musique fut son refuge, son salut, elle lui permis de prendre la défense des opprimés en Afrique du Sud et partout dans le monde là où régnait l’injustice.
Ses chansons étaient sources d’espoir,.
Pas facile d’être noir et artiste. Les blancs et les noirs vivaient dans des mondes séparés. La police pouvez arrêter un noir parce qu’il se trouvait dans un endroit, réservé au blancs comme les théâtres, les salles de concert. IL
lui arriva souvent de passer la nuit en prison à l’époque où elle faisait partie du groupe des Manhattan Brothers.
Ce qui ne l’empêcha pas de participer à des projets qui dénonçait l’apartheid comme avec le spectacle musical King Kong, où le film come back Africa, qui La fit connaître mondialement, en tournée en Europe. Le film est primé à la Mostra de Venise.
On lui interdit de rentrer chez elle. Cette exil va durer 31 ans et l’empêchera d’assister aux obsèques de sa mère.
Le monde acclama Myriam, si rayonnante, au chant puissant et doux, aux déhanchements voluptueux.
Elle se produisit à la télévision, devient l’amie de grands artistes tels que: Marlon Brando, Sidney Poitiers, Harry Belafonte.
1962 : elle chante pour l’anniversaire de John Kennedy. L’Amérique est séduite.
Miriam devient une star internationale.
1963 : Témoigne contre l’apartheid à l’onu et parle du sort qui est réservé au noir de son pays. Elle décrit le régime de l’apartheid et dénonce l’emprisonnement de Nelson Mandela. Elle appelle au boycott du gouvernement de Pretoria.
Le régime sud-africain interdit ses disques. Elle devient apatride.
1969 :épouse stokely Carmichael militant des blacks Panthers.
Son combat est sans concession, ses chansons une prise de conscience.
Elle déclare à la tv américaine que pour elle, il n’y a presque pas de différence avec le mouvement en faveur des droits civiques des noirs. (Martin Luther King Malcolm X). Et celle de l’Afrique du Sud.
Son audace :
Elle devient » persona non grata, » s’expatrie en guinee-Conakry. Où elle est nommée ministre de la culture.
1990: Mandela est enfin libéré et l’invite à revenir dans son pays.
Elle ne cherchait pas la Gloire , ni LA célébrité, mais se servait de son métier pour dénoncer le racisme et réclamer la liberté du continent africain après des siècles d’asservissement brutaux.
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Son audace lui value l’hostilité des puissants. la bienveillance de la population blanche occidentale et des dirigeants nord-americains s’etiolerent peu à peu. Mais elle devint l’héroïne de tous les Africains.
La Mama Africa. Elle devenait dangereuse car elle s’était liée à stokely Carmichael, le dirigeant des Black Panthers. qui défendait la fierté noire prônait l’autodéfense, face à la brutalité policière. en place les programmes sociaux destiné au plus défavorisés. Elle devint la cible du FBI, inscrite sur une liste noire. son contrat fut résilié ses concerts annulés en Amérique. Fut contrainte à l’exil et dû quitter les États-Unis son pays d’adoption.
Elle perdit sa fille Bongi en mars 1985(30 ans) . se culpabilisant de l’avoir déraciner, exiler. Sa fille avait composé certaines chansons à sa mère. Miriam était anéantie. Elle se releva de nouveau pour ses petits enfants et son peuple.
1998 :le gouvernement sud africain leva l’interdit qui pesait sur ses chansons.
2008: Elle meurt d’1 infarctus à Naples. à la sortie d’ 1 concert en soutien à l’écrivain Roberto saviano traquée par la mafia.
La Mama Africa constitue à ce jour la référence mondiale pour la paix, la justice et l’égalité.
Dans l’adversité son large sourire ne quitta jamais son visage. Elle ne fut pas qu’une chanteuse à succès, elle fut la voix de l’anticolonialisme. Elle donna 1 visage féminin à l’identité noire.
La chanson
comme oeuvre de liberté
…
Visite interactive commentée par Lou, avec présentation dans leur contexte historique et sociétal des femmes mises en lumière par l’exposition. (RV Club Famille)
Rendez au Club Famille
16 Avenue de Laon à Reims
Samedi 16 Mars – 16h00 / 18h00
Jeudi 21 Mars – 19h / 21h30
Lundi 25 Mars – 19h / 21h30
Dimanche 7 Avril – 14h / 17h
Samedi 23 Mars – 20h / 3h00